A notre demande, les représentants du SAFPT ont été reçus mardi 29 septembre en fin d'après-midi par le Président Nicolas DARAGON. Etaient également présents à cette rencontre le Vice-Président Pierre BUIS, le Directeur Général des Services Christophe MARMILLOUD, le Directeur des Relations Humaines Stéphane BESSON et la responsable du service Vie au Travail Carolle PERRAUD.

 

Après avoir brièvement rappelé au Président les motifs ayant conduit le SAFPT à solliciter ce nouveau rendez-vous (motifs que vous trouverez dans le courrier que nous lui avons adressé le 21 septembre dernier et que nous souhaitons diffuser afin que chacun puisse juger du ton et du contenu du courrier), le Président a accusé le Syndicat de "chantage" et jugé "inacceptable" notre courrier.

 

Passées ces quelques "amabilités", les échanges qui ont suivi, ont toutefois permis au SAFPT de souligner le malaise des agents face :

- aux bouleversements liés aux prises de nouvelles compétences dès le 1er janvier 2016,

- à la précipitation avec laquelle se construisent de nombreux services mutualisés pour 2016

- au manque d'informations officielles qui ne circulent pas, laissant la place aux suppositions et aux rumeurs,

- et enfin face au nouvel organigramme qui se dessine, sans lisibilité pour les services supports (éclatement au sein de plusieurs départements, avenir des CAF incertain), sans concertation préalable hormis au sommet, et avec une méthode de cooptation par la DG sans ouverture des postes.

 

Rassurez-vous (ou pas) : nos inquiétudes ont été rapidement balayées par le président pour qui le contexte législatif (les réformes territoriales devant nous conduire à un nouveau périmètre en 2017) et économique (la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales) justifient d'aller vite, et s'il concède "aller vite" même "très vite", il nous a assuré ne pas aller "trop vite".

 

Plus concrètement, Christophe MARMILLOUD nous a informé de quelques avancées depuis notre dernière rencontre en date du 18 septembre : 

- les réunions de présentation de l'organigramme à tous les agents auront bien lieu :

le cabinet d'accompagnement au changement a été chargé de l'organisation. Les lieux (une réunion au nord et une au sud) et les dates seront prochainement communiqués par la DRH

- l'audit de gestion a remis ce jeudi une étude de définition des CAF actuelles (ville de Valence et Communauté d'Agglomération) et une proposition de dimensionnement pour notre future organisation

- les avantages sociaux du CNAS sont en cours d'évaluation par l'Amicale

- une remise à plat du régime indemnitaire interviendra début 2016. Auparavant la DG et la DRH souhaite négocier des protocoles d'accord avec chaque commune transférant des agents au 1er janvier 2016.

 

Bilan de cette rencontre : malgré une tentative d'intimidation du Président à l'entame, nous avons été bien reçus, et la porte reste ouverte. Cependant, beaucoup de nos remarques si elles sont entendues, ne seront pas suivies d'effet :
- le rythme des changements sera maintenu puisque 2017 sera aussi le théâtre de nouvelles évolutions : du territoire d'abord et des compétences bien sûr !
- le DGS assume, avec le soutien du président, la méthode de désignation discrétionnaire sur les postes à responsabilité
- les discussions autour du régime indemnitaire vont être morcelées : le RI de la ville de Valence devrait être revu avant la fin de l'année, le cas des agents transférés sera réglé au cas par cas en créant de nouvelles disparités.

Nos inquiétudes demeurent et nous souhaitons le redire au Président : les projets de la communauté d'agglomération ne pourront pas se construire en laissant sur le bas côté les agents démotivés, qui ne suivent pas le rythme, qui ne supporteront pas la pression ou la charge de travail déjà insoutenable dans de nombreux services.

Et tabler sur la mutualisation comme remède à tous les maux nous paraît pour le moins hasardeux.

 

 

L'équipe SAFPT

 

Lors de notre dernière rencontre avec Nicolas DARAGON, Christophe MARMILLOUD nous a montré un tour de magie remarquable :

 

Vous prenez une prime de 300 € que les agents de la Ville de Valence perçoivent actuellement.

Vous faîtes un sondage auprès des agents pour leur demander s'ils veulent des améliorations de leurs avantages sociaux. Surtout, vous ne leur parlez pas de la prime de 300 €.

 

Vous mettez le tout dans un grand chapeau.

 

ABRACADABRA !!!

 

Et voilà que, par magie la prime se transforme en un avantage social.

 

"Mais c'est pareil ?..." direz-vous. Eh bien non ! La prime fait partie de votre régime indemnitaire et il doit vous suivre lors de votre transfert à l'Agglomération (370 agents en janvier 2016) alors que les avantages sociaux n'ont pas de caractère obligatoire.

                                                                         

 Encore plus fort : ABRACADABRA !!!  et la prime a disparu pour tous les agents de la Ville de Valence. Au total, 450 000 € de primes se sont évaporés sans que personne n'ait rien vu !

 

Chapeau !!!

 

D'ailleurs, en 2010, environ 220 agents de Valence ont déjà subi ce mauvais tour. Le CNAS, à la place de l'amicale ou du Groupement d'Entraide devait compenser ces 300 €. Même si le CNAS est un organisme qui produit certains avantages de qualité, en matière sociale, rien ne vaut le pouvoir d'achat qui arrive directement sur la feuille de paye.

 

Il faut bien dire à nos collègues de la Mairie qu'ils doivent refuser la disparition de la prime "de pouvoir d'achat de 300 €", que cela n'a rien à voir avec un avantage social dont l'employeur dispose à sa guise.

 

Si vous connaissez des personnes qui travaillent à la Mairie de Valence, vous pouvez bien entendu leur donner le lien sur le site du SAFPT.

 

                                                                            L'équipe SAFPT,